Décembre 2024.

Ce journal photographique aligne en images les évènements, petits ou grands, joyeux ou tristes, pour garder une trace du rythme du mois précédent. Je n’y adjoins jamais de texte. Les images se suffisent d’elles-mêmes, et quand elles laissent des ellipses dans leur récit, charge à soi de les combler comme on peut.

Parfois, le laps de temps qui sépare l’instant que je vis et le moment où j’en publie des photos rebat les cartes. La distance s’accroît, la perspective s’aiguise, le ressenti change, et une énième partie de Scrabble devient la dernière partie de Scrabble.

Ce fut une joie de vous connaître, chère Madeleine. Merci pour ces années. Vous nous manquerez beaucoup.

Un chat prénommé Kébab, un panneau, un dinosaure, un feu à l’âtre, un plaid, un jardin, une ombre, une pelouse, un arbre, une maison, un coucher de soleil, un mouton, un champ, un crépuscule, un métro, un coussin, un train, un journal, un nuage, un pigeonnier, un clocher, la dernière partie de Scrabble, une tour, un test à l’aveugle, un escalator, un sapin de Noël, un piéton, un RER, une vitrine, une vitrine, des sapins de Noël, un disquaire, une final de chant, un trophée, une cathédrale, un opéra, un métro, un spectacle de standupe assis, des dinosaures, un chien affamé, une demande en bonne et due forme, un sapin de Noël, des vélos morts, un sapin de Noël, des ampoules, un gros nez, un café, un enterrement, une montagne, un réveillon, un chat prénommé Albert, un coucher de soleil, un marché de Noël, un cimetière allemand, un morse, des animals, un petit truc mignon, un poisson, un hôtel de ville, une gare, un miroir, un numéro, une frontière suisse, un apéro au comté, une veste verte, un apéro, de la neige, des sapins, un tas de poils, des flocons, un écriteau, des sapins, un avion, un réveillon et 2 651 km de plus au compteur. Décembre 2024.

Traces