Elle était pas très drôle, ta blague, la météo, de me fêter mes 15e Eurockéennes avec une redite de mes toutes premières, il y a 21 ans, avec un orage qui nous ruine la journée et nous renvoie chez nous trempés.
Et facétieux, ton orage, avec ça. Figure-toi qu’il m’est tombé dessus alors que je venais de quitter le parking. Ta grêle était tellement violente que je n’ai pas pu retourner m’abriter à l’intérieur. Au lieu de ça, je me suis retrouvé planqué derrière la voiture, essayant de m’exposer le moins possible, à me demander si un de tes projectiles allait finir par me traverser la tête. Et ça, franchement, c’est le genre de souvenir que je n’aime vraiment, mais alors vraiment pas revivre.
Quand je suis arrivé sur le site, tout était terminé, festival inclus. J’ai serré des mains, essoré mes chaussettes, vainement cherché une bière… et fait quelques photos sur le retour… mais sans grande conviction.
J’espère que tout le monde soit vraiment en sécurité ce soir. Je pense au blessés et aux gens du camping.
Et pour le reste, on verra demain.