L’enfer.

Je ne pouvais pas ne pas y aller ; je ne pouvais pas ne pas garder une trace de ça. Une fois sur place, j’ai tourné autour de l’île de la Cité sans pouvoir me résoudre à rentrer. Ces bâtiments sont conçus pour rester debout quoi qu’il arrive [c’est la raison principale de ma photo de la cathédrale de Metz tous les 26 décembre], nous ne sommes pas censés leur survivre. Bien sûr, Notre-Dame renaîtra, comme Metz après 1877 ou Reims après 1918, mais voir tant d’histoire et de savoir-faire artisanal partir en fumée est un crève-cœur.

Dès demain, il faudra rebâtir.

De la résilience, encore.

J’ai ajouté au bout de la galerie quelques photos-souvenirs. Après tout, ce sont maintenant autant de photos d’avenir.


13 janvier 2009.


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