Vol AY1582, quelque part au-dessus du Danemark, 8 mai 2018.
C’est pratique, 2018, pour savoir où cette photo fut prise le 8 mai 2018 à 7 h 13 GMT et que l’avion qui figure dessus est un A320 assurant la liaison Stockholm – Londres qui passe 300 m plus bas. C’est pas en 2004 que j’aurais pu faire ça.
Ouh mais au fait, en parlant de 2004 :
Il y a quatorze ans, les Pistons de Détroit étaient en finale NBA.
Il y a treize ans, les Pistons de Détroit étaient encore en finale NBA.
Il y a douze ans, les Pistons de Détroit étaient en vacances après s’être fait vider comme des nases en sept manches de finale de conférence par Miami.
Il y a onze ans, les Pistons de Détroit étaient toujours en vacances, cette fois-ci grâce à Cleveland.
Il y a dix ans, j’en avais marre de ressasser chaque année des histoires de basket, ce sport de nase, tout ça à cause de la grève de 2004 qui m’avait forcé à causer dès l’origine de basket, ce sport de nase, plutôt que de hockey sur glace, qui est un VRAI sport. Cette année-là, donc, les Red Wings de Détroit emportèrent le championnat et tout le monde fut content, sauf moi1.
Il y a neuf ans, j’étais persuadé que Détroit allait redevenir champion en regagnant contre rePittsburgh puisque le septième match de la finale, c’était le soir-même et que sur les 14 fois précédentes où la coupe s’était jouée en sept manches, l’équipe qui accueillait avait gagné 12 fois. Je pensais que c’était pas plus mal, parce que ça allait donner au moins un truc à fêter dans le Michigan cette année-là. Manque de pot, Pittsburgh gagna 2-1, ce qui prouva bien que dans la vie, rien n’est gagné d’avance.
Il y a huit ans, Détroit s’était fait éliminer par San Jose en demi-finale de conférence, Chicago avait remporté le championnat pour la première fois depuis 1961 et se rebaptisait Hawkeytown pour faire la nique au Hockeytown de Détroit, ce que je trouvais fort drôle car j’ai toujours préféré Chicago à Détroit.
Il y a sept ans, Détroit s’était encore fait éliminer par San Jose en demi-finale de conférence alors que Chicago s’était injustement fait sortir par Vancouver dès les quarts de finale de conférence en prolongation après avoir remonté un déficit de 3 matchs et imposé une 7e manche. Du coup c’était Vancouver qui allait gagner. Ou Boston. Oui, finalement c’était Boston.
Il y a six ans, Nashville, non content d’avoir piqué Jack White et ses potes à Détroit, en avait profité pour également les éliminer au premier tour, pendant que Chicago se faisait sortir par Phoenix dès le premier tour aussi. Pas de jaloux cette année-là, donc, et Los Angeles avait pu en profiter pour niquer tout le monde en se qualifiant à l’arrache pour les séries avant de dégager sans mal et dans l’ordre le 1er, le 2e puis le 3e de la conférence et finalement New Jersey cette nuit-là-même pour gagner le premier championnat de leur histoire et oublier leur finale perdue en 1993 contre les traîtres et les faux-jetons.
Il y a cinq ans, Détroit et Chicago se rencontraient en demi-finale de conférence pour la dernière fois et c’était Chicago qui avait gagné de justesse en 7 matches après avoir été menés 3 victoires à 1. Détroit se retrouvait donc en vacances pendant que Chicago entamait sa finale du championnat ce même soir contre Boston — et s’apprêtait à remporter un 2e titre en 3 ans, donc, mais ça nous ne le sûmes que plus tard —, ce qui promettait une fatigante semaine.
Il y a quatre ans, Détroit était en vacances depuis un bon mois après s’être fait éliminer dès le premier tour par Boston et Chicago avait injustement perdu en prolongation du 7e match de la finale de conférence face à Los Angeles, une bande de pâles types qui, à l’heure qu’il était, était en train de remporter la finale face à New York, quoique ayant perdu le 4e match cette nuit-là.
Il y a trois ans, Détroit se faisait vider dès le premier tour en sept manches par Tampa Bay, qui s’était ainsi frayé un chemin jusqu’en finale contre Chicago, où l’on en était à 2 victoires partout dans une série très très stressante, et je n’avais pas vu de rasoir depuis plus de deux mois, ce qui commençait à gratter. Chicago l’emporta 4 victoires à 2 et tout le monde fut content, surtout moi qui put me raser en chantant.
Il y a deux ans, Détroit et Chicago s’étaient tous fait toquer dès le premier tour 2 mois auparavant, respectivement contre Tampa Bay et Saint-Louis, donc pas de jaloux, et j’attendais que Pittsburgh battît San Jose en finale 4 victoires à 2 en caressant mes belles joues glabres.
Il y a un an, Détroit ne s’était même pas qualifié pour les éliminatoires, ce qui n’était pas arrivé depuis 25 ans, et Chicago avait dégagé dès le premier tour face à des faquins nashvillois que Pittsburgh venait de battre cette nuit-là même pour remporter un deuxième titre consécutif.
Aujourd’hui, ni Détroit, ni Chicago ne se sont qualifiés pour les éliminatoires, ce qui n’était arrivé qu’une fois dans l’histoire du monde, en 68–69, ce qui a donné des éliminatoires tartes remportés par une équipe de Washington tarte contre une équipe de Vegas un peu moins tarte puisqu’ayant battu le record tous sports étasuniens confondus de la meilleure première saison de l’histoire (et ce, malgré leur logo tarte).
Il y a quatorze ans, je déjeunais avec des cookies Pepperidge Farm™ au milieu d’un bureau quelque part à Pontiac.
Il y a treize ans, je déjeunais avec des cookies Hello® de Lu™ au milieu d’un bureau quelque part à Évry.
Il y a douze ans, je déjeunais avec des Prince™ chocolat au milieu d’un bureau quelque part à Clamart parce qu’on était lundi.
Il y a onze ans, je déjeunais avec un Panier® de Yoplait™ au milieu de toujours le même patin de bureau. Je me sédentarisais un peu trop, là.
Il y a dix ans, je déjeunais avec des tartines beurrées au milieu d’encore le même !@#$ de bureau, au secours quelqu’un, mais personne ne vint.
Il y a neuf ans, je déjeunais tard avec un sandwich au milieu d’un bureau dont je n’osai même pas avouer l’emplacement.
Il y a huit ans, je déjeunais avec un café au milieu d’un endroit qui n’était pas un bureau, parce que c’était samedi.
Il y a sept ans, je déjeunais avec un autre café au milieu du même endroit qui n’était pas un bureau, parce que c’était dimanche.
Il y a six ans, je déjeunais avec des cookies Pepperidge Farm™ Sausalito® (qui sont pas les meilleurs Pepperidge Farm™ mais il ne me restait que ça) au milieu d’un bureau quelque part dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Il y a cinq ans, je déjeunais avec un croissant et une pomme, parce que, comme le dit le dicton, « une pomme matin ou soir envoie le médecin se faire voir », au milieu du même bureau quelque part dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Il y a quatre ans, je déjeunais avec des couquies Pepperidge Farm™ aux grosses grosse pépites de chocolat — les verts —, qui sont de loin les meilleurs couquies Pepperidge Farm™ de tout l’ouest du Pecos, pour la dernière fois dans le même bureau quelque part dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Il y a trois ans, je déjeunais avec un croissant aux amandes assez roboratif pour me tenir la journée, dans un bureau d’un 9e étage du XIIIe arrondissement de Paris.
Il y a deux ans, je ne déjeunais pas encore, car c’était dimanche et que le dimanche, on déjeune tard.
Il y a un an, je déjeunais avec trois Petit écolier – et non pas trois petits écoliers – parce qu’il ne me restait que ça, dans un bureau d’un 9e étage du XIIIe arrondissement de Paris.
Aujourd’hui, je déjeune avec une viennoiserie pleine de crème anglaise attrapée au vol et avalée dans la ligne 12 du Métropolitain de Paris.
Il y a quatorze ans, j’allais voir Franz Ferdinand au Majestic Theater de Détroit.
Il y a treize ans, j’allais voir Ghinzu à l’Olympia de Paris.
Il y a douze ans, j’allais voir si j’allais voir Guillemots à la Boule Noire de Paris ce soir-là ou bien, pour ne finalement pas y aller.
Il y a onze ans et un jour, les White Stripes au Zénith de Paris. Les deux jours suivants, Mademoiselle K à l’Élysée-Montmartre de Paris puis au Trabendo de Paris. Y’avait pas à dire, on n’avait pas des vies faciles. Et je passais beaucoup trop de temps à Paris.
Il y a dix ans, j’allais voir Supergrass à l’Élysée-Montmartre de Paris, qui comme son nom l’indiquait, était toujours à Paris, donc moi aussi.
Il y a neuf ans, j’allais peut-être voir Elmer Food Beat toujours dans le même Élysée-Montmartre de Paris, parce qu’un photographe de rock et de roll a raté sa vie si, à 50 ans, il n’a jamais photographié de chanteur bedonnant en zlip kangourou. Et j’y allai. Ma vie fut sauvée ce soir-là.
Il y a huit ans, après être allé la veille au Stade de France de Saint-Denis, juste à côté de Paris, avec plein de gens, voir Muse se produire, je réallais le resoir-même au reStade de France de reSaint-Denis, rejuste à côté de reParis, avec replein de gens, pour revoir reMuse se reproduire. Oh mon dieu. C’était un piège.
Il y a sept ans, je n’allais rien voir du tout dans aucune salle de Paris car on ne peut pas vivre des trucs intéressants tous les ans non plus.
Il y a six ans, je n’allais rien voir non plus dans aucune salle de Paris non plus, mais seulement parce que je le voulais bien ou bien.
Il y a cinq ans, je n’allais voir encore-non-plus parce que va savoir pourquoi.
Il y a quatre ans, j’allais voir Tom Vek à la Flèche d’Or de Paris.
Il y a trois ans, je n’allais rien voir non plus parce qu’il y avait bar et qu’on ne peut pas être au mour et au foulin.
Il y a deux ans, j’allais voir la troisième journée du Téléchargement Festival au chevalodrome de Longchamp de Paris pour voir des métalleux, boire des bières et manger des Monster Munch® gratuits.
Il y a un an, je n’allais rien voir du tout car je revenais fort justement du Téléchargement Festival qui avait eu lieu sur l’avionodrome de Brétigny-sur-Orge, un patelin situé loin loin là-bas en banlieue, où j’avais pu voir des métalleux, boire des bières et ne pas manger de Monster Munch® gratuits, comme quoi tout se perdait.
Aujourd’hui, je ne vais rien voir du tout non plus car le Téléchargement Festival tombe cette année le 15 juin, et non le 8 comme je l’ai cru toute l’année durant.
Il y a quatorze ans, je m’éveillais le matin au doux son de Bonjour Le Monde !, sur CBEF Windsor, avec Charles Lévesque et Maryse Tourette, dans ma voiture lancée à vive lenteur sur Orchard Lake Road.
Il y a treize ans, je m’éveillais au doux son de Marylin Manson, dans mon RER D lancé à vive lenteur sur RER D Trail.
Il y a onze ans, je m’éveillais au doux son de Wayne Coyne introduisant son acoustique de Thank You Jack White (For the Fiber-Optic Jesus That You Gave Me)2 par « Always read the instructions before plugging in a gift from Jack White. »
Il y a onze ans, je m’éveillais doucement au doux son de Que de la radio sur la 3, en bénissant une fois de plus le ciel pour avoir inventé la Suisse.
Il y a dix ans, je m’éveillais doucement au doux son de la douce voix d’Émilie Gasc-Milesi visitant le musée d’ethnographie de J’nève, avant d’envoyer Beck chanter Cellphone’s Dead, un titre pas entendu depuis pfioulala-ça-nous-rajeunissait-pas, toujours dans Que de la radio et toujours sur la 3, c’était dingue.
Il y a neuf ans, je ne m’éveillais plus car il était tard, mais au son de toujours-la-même-3 qui passait une version jazzy à la guitare de Pump Up the Jam, reprise par The Lost Fingers, qui sonnait super bizarre, je me demandai subitement si je m’étais vraiment éveillé ce matin.
Il y a huit ans, je m’éveillais au doux son de la rediff’ de la première de 2-0 en cabine, la principale attraction de la coupe du monde de foute qu’on était tous fans et que je n’avais pas pu écouter la veille pour cause de Muse. Ignacio Chollet, épouse-moi.
Il y a sept ans, je m’éveillais au doux son d’Au milieu du village, promenade dominicale, la compilation hebdomadaire du monument de bon goût et de sociologie qu’était Au milieu du village, ce qui montrait bien que je change rarement de crèmerie radiophonique.
Il y a six ans, je m’éveillais au doux son de Plata O Plomo de Soulfly dans Que de la radio, sur la 3 et ce pour la dernière année, vu que le Dujany se cassait à la fin de la saison pour aller voir ailleurs s’il y était, mais seulement après qu’il eut finit d’imiter Max Cavalera dans le poste.
Il y a cinq ans, je m’éveillais au doux son du Ghost Rider de Suicide qui closait l’épisode sur le CBGB de la semaine spéciale Famous Nightclubs d’Audioguide dans le Bronx sur devine-un-peu-quelle-radio.
Il y a quatre ans, je m’éveillais au doux son d’Anselme, l’invité très très naïf qui ressemblait à une pizza digérée parce qu’il mettait des tonnes d’Axe® pour attirer les filles et qui mourrait bêtement en sautant par la fenêtre parce qu’il venait de boire un Redbull® de Tartare, la chronique débile de dans One-Two l’émission du matin sur évidemment-toujours-la-même-radio, une émission drôle qui s’arrêtait le lendemain parce que la grille d’été commençait dès le lundi et pas au moment des Eurockéennes comme chaque année, ce qui me perturbait beaucoup cette phrase est très longue.
Il y a trois ans, je m’éveillais au doux son de la spiquerine de One-Two (son à 1 h 20 min 22 s dans le fichier) sur c’est-même-plus-la-peine-de-dire-quelle-radio, qui était en train de danser la Carioca avec un Doquin de Saint-Preux qui chantait très, mais alors très très mal.
Il y a deux ans, je m’éveillais au doux sons des Classiques de Marc Ysaÿe sur Classic 21 – car, par tradition familiale millénaire, le dimanche matin, on écoute les Classiques de Marc Ysaÿe – qui nous décrassait l’émetteur avec Modern Times Rock ‘n’ Roll de Queen, sur le premier album, que je n’avais jamais entendu, comme quoi il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Il y a un an, je m’éveillais au doux son de la bonne parole de Jean-Gabriel Cuénod expliquant à ses ouailles qu’il faut brûler les saltimbanques, et ce dans le One-Two du matin, toujours sur la même radio.
Aujourd’hui, je m’éveille au doux son de la voix du Dujany visitant un traiteur annécien avec le Ligron qui nous explique comment reconnaître un bon saucisson, et ce sur pour-une-fois-pas-la-même-radio car Bille en tête, ça passe sur la Première.
Il y a quatorze ans, il faisait beau.
Il y a treize ans, il faisait beau aussi.
Il y a douze ans il faisait beau et surtout chaud, j’étais déjà liquéfié alors qu’il n’était que 10 h et ça, ça suçait grave.
Il y a onze ans il faisait gris, ce qui suçait un peu moins.
Il y a dix ans il faisait gris aussi, ce qui me faisait réaliser que mon histoire se répétait un peu trop, ces temps-là.
Il y a neuf ans, il faisait carrément moche. Ça devenait une tradition.
Il y a huit ans, il faisait moche aussi. Je croyais qu’on m’en voulait personnellement.
Il y a sept ans, GLORIA ALLELUÏA il faisait enfin beau, dis donc.
Il y a six ans, il refaisait remoche. ¡Caramba! Encore raté.
Il y a cinq ans, il continuait à faire moche. C’était désespérant.
Il y a quatre ans, il faisait beau et chaud. Ou chaud et beau. Je ne savais pas trop.
Il y a trois ans, il fait très beau et très très chaud et je pensais fondre avant ce soir-là (ce qui n’arriva heureusement point).
Il y a deux ans, il ne faisait ni vraiment beau, ni vraiment chaud, ou peut-être le contraire.
Il y a un an, il faisait cheau et baud.
Aujourd’hui, il fait vraiment, vraiment très moche.
Il y a quatorze ans, nous étions le 12 juin.
Il y a treize ans, nous étions le 12 et un jour, ce qui signifiait que j’étais en retard.
Il y a douze ans, nous étions le 12 juin, ce qui voulait dire que je sais retenir les leçons du passé.
Il y a onze ans, nous étions encore le 12 juin, et je n’avais réalisé que 5 minutes auparavant que le 12 juin, c’était Il y a onze ans.
Il y a dix ans nous étions, c’est fou ça, le 12 juin.
Il y a neuf ans nous étions, grâce à l’implacable régularité cyclique super-prévisible du calendrier grégorien, deviniez quoi ? Le 12 juin.
Il y a huit ans, nous étions justement un Il y a huit ans qui tombait un 12 juin. Mais pas le même que les autres.
Il y a sept ans, nous étions la veille du 13 juin et donc le 12. C’était épatant.
Il y a six ans, nous étions encore le 12 juin, croyais-je.
Il y a cinq ans, il me semblait, si je me souvenais bien, que, voyiez-vous, nous étions le 12 juin.
Il y a quatre ans, nous étions encore et toujours le 12 juin.
Il y a trois ans, et ce grâce — ou à cause, tout dépend du point de vue duquel on se place —, Il y a trois ans, donc, selon — ne nous mouillons point — la marche immuable de l’univers vers le bonheur universel et le progrès mondial, nous étions, si j’avais bien compris, le 12 juin.
Il y a deux ans, nous étions, une fois encore, le 12 juin.
Il y a un an nous étions – ça m’épatera toujours – teniez-vous bien : le 12 juin.
Aujourd’hui, nous sommes – je regarde mon calendrier des Postes – fichtre alors ! Le 12 juin.
Et voilà que ce journal a quatorze ans. S’il était un être humain, il aurait plein de bouton, la voix qui mue, il ne rangerait jamais sa chambre, exigerait un Niphone X pour son nannive et refuserait de faire son stage de 3e à moins que ce fût comme assistant personnel de Cardibi, Adollarapé Rocky, Quengige Irak ou Quendry Clamart. Au lieu de ça, il ralentit un peu le rythme, ne trouve plus autant de jeu de mot stupides qu’avant et nous sort aussi de moins en moins de textes, mais ses photos sont plus grandes qu’en 2004 – et, espérons-le, un peu meilleures – et puis, surtout, il existe toujours 14 ans après sa création (et 13 ans et demi après la sortie du terme « blog » du Grand dictionnaire du cool), ce qui déjà est un exploit en soi.
We lived through another day,
It’s a good excuse to celebrate.
Dit toujours le poète.
Mais à part ça, rien.
À demain.
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1 Et deux années plus tard, je me décidai enfin à vous expliquer pourquoi.
2 Que je conseille au passage toujours toujours toujours autant pour les commentaires qu’il fait tout au long du morceau. Il est chez le belögue mort de Vox.