La vie te fait parfois ce genre de blague ou tu te retrouves à devoir choisir entre regarder un copain partir dans l’espace et aller voir un copain qui fête 40 ans de radio (même si, au final, nous avons pu voir la fusée décoller sur l’écran d’un téléphone dans une brasserie du XVIIIe un verre de côtes-du-Rhône à la main, donc ça va).
Difficile de résumer 40 ans de radio en 2 h d’émission. Mais Zégut s’en est bien tiré, en choisissant savamment les anecdotes qu’il a distillées et les questions auxquelles il a répondu malgré les nombreuses perturbations qui l’ont interrompu (invités-surprises divers, hordes de motards variées, interventions vocales en pagaille et gâteau rose avec de la crème dessus). J’ai passé la soirée bien entouré par des gens d’hier, des gens d’avant-hier – pour certains pas vus depuis le XXe siècle, c’est dire –, et même quelques-uns d’aujourd’hui (merci au passage à Manu Wino de m’avoir prêté une carte mémoire alors que j’étais venu avec un sac de 4 kg de matos et pas une seule carte SD, ahah). Ce fut un peu irréel, ce fut un peu nostalgique, ce fut un peu fou, mais ce fut surtout bien. Merci Francis pour ces 40 ans de radio. Puissent-ils faire plein de petits.