Rue Laferrière, Paris, 5 juillet.
Série exécutée dans le cadre de cette interview-ci, par notre Louis Teyssedou national.
On m’a convoqué au même endroit que ce jour-là. Je tombe sur lui dès ma sortie du métro, en pleine session avec elle. Deux bises, une poignée de main. Je les laisse terminer et le récupère 10 minutes plus tard.
Nous commençons par le canapé – qu’aucun de mes prédécesseurs n’a utilisé aujourd’hui, paraît-il ; autant en profiter –, puis la bibliothèque, avant de gagner la rue pour qu’il puisse fumer. Nous cherchons un endroit devant lequel il ne s’est pas encore fait tirer le portrait aujourd’hui. je prends des nouvelles de l’album et de la tournée. Il me dit que celui-ci sort en août et celle-là passera par Paris en octobre. Il me demande si je les ai déjà photographiés en concert. Je lui réponds que je ne les ai même jamais vus, à mon grand dam, mais que j’écoute régulièrement leur merveilleuse Black session de 2006, donc c’est tout comme. Ses yeux bleus sont incroyablement perçants. Nous trouvons une porte ferronnée, puis une autre, noire celle-là. Encore deux photos et je le libère au bout de 10 minutes, pile, en lui promettant de venir les voir à la Maroquinerie le 29 octobre.
Total Depravity sort vendredi. Il est noir, angoissant, sans renier toutefois une discographie qui oscillait jusque là entre légèreté et écorchement…
… et c’est une bonne surprise.