On attendait beaucoup de 120 Secondes présente Paléo, et on n’a pas été déçu. Même l’orage qui tombe sur la grand scène quelques minutes après le début et qui continue malgré les invectives du lieutenant-colonel Karl-Heinz Inäbnit lui ordonnant de s’arrêter ne gâche pas la fête ; une fête démesurée, avec un balai Bollywood, des guest-stars déguisées, des cascades les fesses à l’air et plus de moyens pyrotechnique que la veille pour Johnny Hallyday. Un gros spectacle blindé de gens, l’évolution logique de l’ascension du duo, passé par une parenthèse humoristique sur la grande scène avant Dionysos en 2012 et un Détour archi-comble en 2013 à mesure que « les deux Vincent », comme on dit ici, atteignaient les stades de la chronique radiophonique cyber-diffusée, du two-multimen-show, de l’émission de télé et du phénomène de société.
La pluie pendant Faithless et le champ de boue, à nouveau. Je passe voir Peter Kernel, perd mon temps à Brodinski et trouve refuge dans le club Tent devant un concert de Soviet Suprem complètement dingue. Il fait chaud, il fait show. Tout ce qu’il faut pour bien finir la nuit.
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