Purple Yellow Red and Blue | All Your Light (Times Like These) | Evil Friends | Day Man | So American | People Say | Guns & Dogs | Atomic Man | The Sun | Senseless | Sea of Air | Modern Jesus | Got It All (This Can Be Living Now) | When the War Ends | Hip Hop Kids | Creep in a T-Shirt | Purple Yellow Red and Blue || The Devil / Helter Skelter (The Beatles) | Sleep Forever
La salle est blindée. Impossible d’atteindre le front de scène. Tant pis, autant poser le fotoapparat et regarder depuis le fond. Portugal. The Man démarre fort. Les titres sont plus électriques, plus épais, à l’image de ce dernier album décidément réussi. Le quartette déroule, enchaîne les morceaux en se regardant dans les yeux sans interagir avec la salle, acquise mais presque immobile. Il faut attendre la fin de Senseless, quand le bassiste Zachary Carothers glisse deux mots au public — un bonjour et un rappel que l’album est sorti au printemps — pour que le Nouveau Casino se réveille et clappe en l’air pendant Sea of Air. Modern Jesus marque une pause calme, puis Portugal. The Man termine plus fort avec un retour du Purple Yellow Red and Blue qui avait ouvert le set, suivi d’un rappel citant les Beatles. Conquis. Voilà un groupe qui, après être surgi de nulle part avec son nom incompréhensible et avoir enchaîné 6 albums honorables en 6 ans, décolle d’un coup après sa signature chez Atlantic, livre un Evil Friends (produit par Modest Mouse et sorti en mai) clairement un niveau au-dessus des précédents et, surtout, confirme sur scène. Il suffira qu’Atomic Man marche aussi bien que Tighten Up et nous tiendrons les successeurs des Black Keys au poste de nouvelle sensation indé rock. Rien que ça.