Hôtel Arvor, Paris, 6 février.
Ils ne sont venus qu’à deux. Lorsque j’arrive, ils sont au bar, en interview avec B.. Je distingue vaguement leurs profils dans le reflet de la vitre. P. a plus de cheveux qu’avant. M. m’accueille et m’annonce qu’il y a eu changement de dernière minute ; R. est venu à la place de P.. Ça explique les cheveux. On me fait visiter l’hôtel. La chambre de la cour, l’ascenseur, le couloir du premier étage, la chambre du premier. Jolie lumière naturelle, mur vert pistache. Ce sera la chambre du premier. Je redescends. La bise à B., pas vue depuis Arras. M. me présente. Nous montons. Ils sont crevés après deux jours d’interviews. Hier Berlin, aujourd’hui Paris, demain Londres, avant Amsterdam. Elle, malgré ça, rayonne à un point tel que je ne reconnais plus la fille de la dernière fois. Je lui dis. Elle sourit, met ça sur le compte de la trentaine et se laisse tomber sur le canapé, les pieds sur le bureau pendant qu’il attend, couché sur le lit. Première photo : 17 h 25 min 37 s. Elle sourit toujours. Puis vient son tour. Ils blaguent sur ses cheveux. Ça le fait sourire aussi. Il enlève sa capuche. Elle revient. Je leur demande de me regarder. Pose rock n’roll. Noir et blanc. Chlack. Dernière photo : 17 h 37 min 13 s. On se salue. Ils partent faire des photos avec une Anglaise dans la rue Laferrière pendant que je range mes flashs.
Specter at the Feast sort le 18 mars.
Les Trianon des 15 et 16 sont complets.
Merci à Mathieu de Coop’.