Villa Strassburger, Dauilleville, 9 juin.
Toute la matinée, on a bien ri. Entre Canarville, les autoportraits au Carrefour Market et à la pharmacie tellement qu’on est des gueux-din, la mariée qui roule en Modus, le nœud papillon orange et l’accrochage des lettres en cintres, on a bien ri. Pendant qu’elle fait leurs portraits, je vais jouer dans le parc. Prendre des poses longues du manoir. Photographier des branches. Me hacher l’index droit. Revenir vers eux pour deux poses longues d’eux posant. Regarder des poneys peints pendant qu’elle les photographie sur la cool banquette de la fenêtre. Ils sont toujours aussi mignons. Tellement mignons que je leur demande de poser de dos. C’est paradoxal, oui, mais de dos ils restent eux-mêmes en devenant bien plus ; de dos ils sont l’archétype du joli couple. L’universel intime. Mimis pour la vie. Cette fin de texte sent la guimauve. Mieux vaut conclure avec un Mayhem.