Il y a des choses dans la vie auxquelles il faut s’habituer : le Bataclan changé en sauna dès qu’on arrive en avril, l’augmentation du public branchouille dans l’audience des Kills, ce gars touffu, toujours le même, qui monte sur scène pour essayer de rouler des pelles à Mosshart à chaque fois qu’elle passe à Paris¹ et ce nouvel album. Quoique ce sera facile de s’habituer à ce nouvel album. Le seul reproche qu’on pourrait lui faire, à cet album, c’est de squatter la setlist au point que des Fuck the People et des Cheap and Cheerful s’en trouvent évincés. C’est vrai qu’il est difficile de caser 25 morceaux dans un set de 75 minutes [soit 0,38 €/min], HEIN ?

Mais bon, il serait gonflé de se plaindre. On est content de les retrouver, Blood Pressures est à la hauteur et la formule est toujours aussi efficace sur scène, même si les milieux concernés s’autorisent à penser que la présence de Kate Moss dans le public ne soit pas étrangère à la soudaine baisse du nombre de collés-serrés sauvages qui faisaient le charme lubrique du duo². Jusqu’ici, tout va bien, et comme le dit Alison Mosshart dans son The Last Goodbye tout mièvre :

« I have no regret for the pastis behind me. »

Enfin, seulement si j’ai bien compris.

[Oh puis allez, avant de vous laissez avec les autres photos, je vous remets celle des Kilts que j’avais bricolée en 2008 pour me consoler d’avoir loupé leur Bataclan précédent parce qu’elle me fait toujours autant lolire :]

S.C.U.M

The Kills