Wolf Parade + Joensuu 1685 @ le Nouveau Casino, Paris

Pas de photo qui défonce d’hier parce que Nouveau Casino blindé qui empêche d’atteindre le côté de Boeckner1, parce que lumière moisie qui fait du flou, parce que formation qui prend de la place sur une scène exiguë, parce que cadrages décents compliqués au téléobjectif.

Moyen tout ça, donc, mais pour les bonnes raisons : Nouveau Casino blindé parce qu’empli de gros fans ― pour la plupart étrangers, d’ailleurs ―, lumière moisie qui fait du flou parce que le groupe se défonce, formation qui prend de la place sur une scène exiguë mais en impose surtout soniquement, cadrages décents compliqués au téléobjectif parce que bras en l’air et public à fond. Le mieux, c’est qu’on est loin de 2006, quand Apologies to the Queen Mary était porté aux nues par l’intelligentsia branchouille se cherchant déjà un nouvel Arcade Fire : il y a quatre ans, le Nouveau Casino aurait débordé de journalistes des Inrocks désœuvrés venus parce qu’il le fallait, on se serait fait chier ; ce soir on était entre gens contents d’être là et, avec la majorité américaine de l’assemblée, l’atmosphère était détendue, chaleureuse et prenante. Tranquille. Bonnard. Les nouveaux titres alignés ce soir qui annoncent un Expo 1986 prometteur pour le 29 juin. Rien à demander de plus, enfin.

 Wolf ParadeWhat Did My Lover Say? (It Always Had to Go This Way)

Joensuu 1685

Wolf Parade

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1 À droite de la scène. Pour les photos de son profil gauche, je vous renvoie donc vers son projet parallèle et marital Handsome Furs à la Maroquinerie l’année dernière.