Weightless | Whose Authority | Happy Kid | Inside of Love | Killian’s Red | What Is Your Secret? | Love Goes On (The Go‐Betweens) | Fruit Fly | 80 Windows | Enjoy the Silence (Depeche Mode) | Electrocution (Bill Fox) | Blizzard of ’77 | Ice on the Wing | The Way You Wear Your Head | Blonde on Blonde | Love and Anger (Kate Bush) | Hi-Speed Soul | See These Bones || Do It Again | Always Love | Blankest Year
[Ça n’a rien à voir, mais Washington n’est qu’une bande de crétins.]
Quatre ans et trois jours après un Bataclan fort joyeux1 ― époque bénie aux post-apéros de sainte Leffe Triple, c’est loin tout ça ―, le trio nous refait la même, pas en mieux mais en tout aussi bien. Nada Surf reste une valeur sûre, ils ne changent pas vraiment, affichent toujours la même joie de monter sur scène et sont toujours aussi disponibles pour leur public, pour sa part toujours aussi fidèle. Nada Surf, c’est la certitude d’une soirée de printemps réussie avec ses bières sur la terrasse du Trabendo, ses morceaux qu’on retrouve avec plaisir et ses reprises tirées de cet If I Had a Hi-Fi qui nous les rend encore plus familiers ; une mention spéciale pour la version d’Enjoy the Silence, pas aussi bien que celle du Matthew Good Band mais pas loin, ponctuant comme il faut un set convivial d’un bout à l’autre, où tout le monde se marre quand le Daniel Lorca en vient aux dents avant Do It Again pour sortir le bout de jack qu’il vient de casser dans sa basse ou quand le Matthews Caws doit recommencer Always Love deux fois à cause de sa guitare désaccordée. Une version de Blankest Year mortelle avec ses chœurs, sa trompette et son theremin clôt les débats, achevés au bout de deux heures dans la joie universelle, la bonne humeur collégiale et l’absence totale de Popular.
« Ils se sont affranchis de leur Creep », me glisse-t-on dans l’oreille.
Pas faux. À part que Creep est un morceau nase.
Nada Surf – Blankest Year
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1 Oui, il y a eu un Olympia entre temps, mais le 7 octobre 2008 j’avais bien mieux à faire. Vraiment.