La salle est complète et à moitié vide, ils se sont tous massés au pied de la scène, aggloméré comme du café sous vide. Certains ont attendus tout l’après-midi, ce qui n’est rien parce que « pour Tokio Hotel, on avait campé devant le Zénith pendant 3 jours ». Débarque le groupe. Hystérie. À la poubelle, Tokio Hotel. La prestation est honnête, ça saute sur place en braillant, la salle répond encore plus fort, l’album n’est pas encore sorti que déjà, tout le monde connaît toutes les paroles en allemand par cœur et accueille chaque morceau comme un hit mondial. « I jetaime you all », qu’il dit, l’autre. S’il y avait pas les barrières il se ferait violer sur place. Final violent, solo de batterie épatant quand on voit l’âge du batteur, rappel en medley de reprises de Blur, Greenday et des Ramones, KillerPilze se barre alors que la Boule Noire s’arrache ses serviettes, ses bouteilles d’eau et ses rognures d’ongles. Retour à la normale. Sur une double conclusion : le rock a de l’avenir et, plus étonnant, l’allemand LV1 aussi.
/EDIT: J’apprends à l’instant 2 trucs super-géniaux coup sur coup :
- Ben Blackwell1 a un belögue.
- Ben Blackwell était au premier concert des White Stripes génération Mentos®.
À part ça, rien.
Dirty Americans – No Rest
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1 Journaliste, patron de Cass Records et batteur des Dirtbombs, Ben Blackwell est au passage le neveu de White.