On m’avait dit deux choses à propos des concerts de Maxïmo Park : des prestations endiablées et un carnet rouge dans lequel Paul Smith lit les textes qu’il y a écrits. Question carnet, c’est décevant : on ne le verra qu’une fois, pendant Once, A Glimpse. Pour le reste, en revanche, tout y est : mimiques élastiques du Maxïmus Frontmanus, envahissement de l’espace sonore et visuel, anecdotes trépidantes sur l’écriture de l’album [tout particulièrement celle de l’étoile bleue de l’usine d’import/export] et, surtout, un mystérieux et impressionnant talent pour éviter les bières qui fusent sur scène d’un bout à l’autre du show, ou encore les renvoyer du pied. Manifestement, quand les Anglais sont contents de leurs groupes, ils le font savoir en les arrosant au houblon1. Et ils tapent du pied. Et sautent. En hurlant des « Maxïmo ! Maxïmo ! » piqués dans Gladiator. Maxïmo Park plie l’affaire à coups de The Night I Lost My Head, de Graffiti, d’un Apply Some Pressure dément et d’un Going Missing Final complètement dingue. Pas venu pour rien, dis donc.
Maxïmo Park – Apply Some Pressure
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1 Gâchant au passage force picole. Je ne comprends décidément pas les Anglais.