Finir dans les journaux réveillé, La folie douce tendu, Mon ivresse (À l’autoroute A3) survolté… Si le côté rock aiguisé du deuxième album séduisait sur disque, il arrache tout en live. Elista s’énerve, enrage et électrise même ses anciennes compos (La vie à deux, Déçus du paradis). On passa par quelques phases calmes sur Derrière elle ou Tu es légère, mais dans l’enchaînement final (J’ai beau tout tester) Je déteste tout / Je suis une nuit de tempête / Debout / Dès le départ, dès le début parachevé par un break de poney grave « à la Killers » ― dixit une fille croisée à la fin ― c’est le côté brut du truc qui l’emporte dans une fusion électrique fustigée d’arrangements bordéliques mais efficaces. Chapeau. Bas.
Elista – Les Hommes ordinaires