C’est sauvage, ça suinte dans tous les sens, ça joue tellement fort que ça fait péter le limiteur de décibel de la sono deux fois de suite. La salle est blindée, on se croirait être encore plus nombreux que la veille au soir dans la même salle pour les Magic Numbers qui affichaient pourtant déjà complet. Les Datsuns jouent une grosse heure dans une ambiance à 40 °C, tout feu de guitares et toute flamme de gorge, ça slamme de partout, les bras se lèvent, ça cogne dur, il fait toujours plus chaud et deux rappels suffiront à peine à calmer la meute chevelue et vociférante massée dans la Boule Noire. Thank God for the Datsuns.
The Datsuns– Maximum Heartbreak