L’ivre et son tas d’os-missiles.

Le Louvre, Paris, 29 septembre.

J’ai rien à raconter. D’un côté ça tombe bien, note, parce que ce belögue est quand même un photo-belögue, à la base.

N’empêche que.

J’ai même pas de trucs de français sur lesquels déblatérer. Pourtant j’aime bien déblatérer sur des trucs de français. Ce genre de truc qui n’intéresse que moi, du genre « Hé, les copains, c’est fou, bossa nova vient de l’espagnol “bosse neuve”, en raison des moultes1 excroissances post-traumatiques qui couvraient le corps des néophytes qui s’essayaient à cette danse2 nouvelle, au XVIIe siècle. Lâchez vos comm’ ! »

Pourtant je pourrais, hein. Surtout depuis que je travaille chez les Schtroumpfs3. Ils pratiquent le franglais à haute dose, les Schtroumpfs. Ils ont des issues avec leurs logiciels mais heureusement, leurs collègues les supportent. L’autre jour, pendant que mon voisin me parlait de ses problèmes d’insertion de rhô dans un tableau, j’ai cru pendant 10 minutes qu’il me causait masse volumique avant de m’apercevoir que non, il parlait juste d’insérer des lignes. Bêtement.

Bon.

Je relis tout ça.

C’est follement intéressant, dis-moi.

Finalement, un photo-belögue digne de ce nom, c’est avant tout un belögue où le gros, il ferme sa g’le plutôt que de raconter des conneries et il poste une photo.

Je vais tenter de me rattraper en postant une bande-son super-longue, tiens.


Le Louvre, Paris, 29 septembre.

 The FramesSanta Maria (live)

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1 J’en profite pour préciser que Word™ ne reconnaît pas l’accord de l’adjectif « moult ». Le rustre.

2 parce qu’à l’époque, et oui, messieurs-dames, c’était une danse.

e Cette note de bas de note est là juste au cas où quelques lecteurs en état d’ébriété auraient pris le petit e de XVIIe pour un renvoi de note de bas de note, ce qui serait follement compréhensible, quand on considère ma propension naturelle à mettre des renvois de notes de bas de note partout.

3 Callisto bosse chez Puceau, moi chez les Schtroumpfs, on utilise les codes qu’on peut, hein.