Next Exit | Slow Hands | Stella Was a Diver And She Was Always Down | Public Pervert | Not Even Jail | Leif Erikson | Evil | NYC | C’mere | Take You on a Cruise | PDA || Specialist | Obstacle 1 | Roland
Dans un Zénith bien rempli, la prestation de Spoon prouve une fois de plus qu’Interpol sait décidément s’entourer de premières parties de choix. Leur enchaînement de funk lancinante, de pop primesautière et de rock teinté de Beatles et d’I Am Kloot forme un set au bon goût de reviens-y. De leur côté, les 4 – plus un clavier – New Yorkais nous livrent une heure et demie solide, intense, au milieu de gerbes de spots braqués sur la foule durant tout le show. Interpol semble plus décontracté qu’à l’accoutumée, agrémentant ses titres d’impros diverses : une intro qui explose sur Not Even Jail, une sortie en guitare et batterie percutante sur Take You on a Cruise. Daniel Kessler multiplie les entrechats, Carlos D. les poses ralenties, Paul Banks les remerciements et Sam Fogarino ne vomit pas. Dans la foule, les bras sont tendus, irisés par la douche de spots. La fosse ne cesse de sauter que dans la ferveur de Leif Erikson ou de NYC. Après PDA et Obstacle 1, Roland clôt le rappel en beauté, avec un solo surfant sur une tempête de stroboscopes et un final tout en larsen, les 4 quittant la scène un a un. Nos espoirs de 2e rappel, entretenus par 3 minutes de blackout, sont anéantis sous une douche froide de néons. La seule fausse note d’une soirée d’exception.
[Vu qu’on l’a pas eue du tout, et pour pallier la frustration de ce 2e rappel qui jamais ne vint, je vous mets Say Hello to the Angels ici]
[Putain, c’était bien.]
Interpol – Say Hello to the Angels