The Secret Machines @ Magic Stick, Détroit.

J’en reviens pas qu’on puisse caser un lightset pareil sur une scène aussi petite. Y avait plus de spots que de gens dans la salle. Pourtant elle était pleine, la salle. Jusqu’aux cintres. En face, les trois gars s’arrêtent pour ainsi dire jamais. Après un morceau, il y a toujours une rythmique de batterie ou un accord de clavier qui traîne, guidant les deux autres vers le début du titre suivant. Les Secret Machines oscillent entre deux modes : un prog-rock compulsif qui entraîne tout ce qui se fait de têtes et de bras dans la salle et un spleen spatio-psychédélique, lancinant et parfois, faut avouer, soporifique. Jamais très longtemps, heureusement, parce qu’il y a toujours un Lights On, un The Road Leads Where It’s Led ou un Sad And Lonely prêt à réveiller tout le monde sous les coups de Josh Garza, batteur mécanique au rythme d’horloge suisse, qui ne relève jamais la tête. De retour pour le rappel, Ben Curtis remercie l’audience et confie son étonnement d’avoir attiré autant de monde ce soir. Suit un final mortel avec les deux titres d’ouverture de l’album, First Wave Interact et Nowhere Again, qui achève la salle.

Une conclusion ?

THE SECRET MACHINES
Paris, La Boule Noire
21 mars 2005

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