Les concerts de groupes qui jouent à la maison, c’est toujours sympa. Surtout quand il fait froid dehors: On est content de trouver dedans une atmosphère chaleureuse, relevée à la tequila. "Ce morceau est dédié à notre pote du fond, et le suivant le sera à l’autre, là, celui qui vient de nous payer un canon. Ah, et faites coucou au moustachu là-bas, c’est mon papa." Les Paybacks, on pourra peut-être dire qu’ils n’apportent rien de nouveau, qu’ils restent cantonnés dans les sentiers battus d’un garage-rock déjà [re]visité, mais franchement, on ne pourra pas nier leur potentiel scénique. Ce qu’ils font, ils le font avec du cour et une bonne dose d’énergie. Wendy Case achève sa voix éraillée en hurlant des textes allumés, Danny Methric sort toute la panoplie du guitar-hero. Il y a des solos avec les dents, de la sueur, des cris, des riffs aiguisés, des accords crispés et des sourires complices. Et jamais de pause, non. Rock n’roll, bordel. On verra ça demain, en soignant le torticolis.
Bande-son : Le téléphone allemand.