Ça aurait pu être la Tour Eiffel du 12 février, en mémoire de ce mois parisien inoubliable avant le départ.
Ça aurait pu être la ruelle m******e du 18 avril – dite "ruelle de The Dears" – en souvenir de toutes ces vadrouilles, de la Californie au Q*****c, en passant. par les Vosges, ce soir.
Ça aurait pu être la stout du 23 mai au Magic Stick, en l’honneur de toutes ces consœurs avalées tout en causant avec tous ces gens rencontrés tout aussi intéressants les uns que les autres.
Mais ce sera ce gars, bras croisés, qui regarde Franz Ferdinand, le 1er décembre à la Cobo Arena. Pour le symbole. Pour toutes ces salles arpentées, ces ambiances adorées, ces photos prises. Tous ces disques, ces magasins qui puent, ces magazines entassés pour archives, ces sujets de conversation qui en reviennent invariablement à une seule chose. Le rock n’roll, bordel.
Détroit, c’est fini. Presque. L’année prochaine, en fait. Mais l’année prochaine c’est déjà demain. Et la fin est tellement prochaine qu’elle en tombe le mois prochain. Avant le retour, le pas d’boulot, le pas d’appart, le pas gagné d’avance.
Pour[au]tant, ne pas s’affranchir de franchir le pas.
2005. J’aime pas les années impaires.
Joyeux réveillon, les gens.
Yeah Yeah Yeahs — Y Control