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Toujours amputés de Pete Doherty, Les Libertines tiennent bon, derrière un Carl Barât timoré à la barre. En live, le tout est moins romantique, plus punk, les clopes fument sur le manche des guitares, de la bière part de la scène vers le public. En décalage constant avec l’effronterie de ses titres, Barât, planqué derrière sa mèche, tourne le dos à l’audience plus qu’à son tour, cherchant refuge vers les coups de marteaux salvateurs de son batteur, Gary Powell. En une heure et demi de show, on aura eu droit qu’à deux phrases: "Bonsoir Détroit" et "Merci Détroit". Plutôt maigre. Mais le reste du discours, celui chanté et furieusement mis en musique, est une décharge électrique sur les 300 personnes présentes. Une décharge qui donne envie d’en reprendre une cuiller. Avec un groupe au complet, s’il vous plaît. Sauvez Doherty, l’avenir du rock pourrait être en jeu.
The Libertines – Up the Bracket